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Kolkata-Dehli jour 21

(21 février 2018)

 

Salut les amis !

 

Eh bien après dix heures de sommeil d'affilé, je me sens nettement mieux. Je n'ai rien pris comme médicament ce matin et on dirait que ça le fait !

 

On finit de libérer la chambre, et nous prenons un taxi direction l'aéroport. Notre vol part à 15H15 pour Delhi. Nous commençons à connaître ces paysages mais c'est toujours étonnant et triste de voir des endroits si beaux en Inde et juste à côté, de voir que cela peut aussi ressembler à une décharge à ciel ouvert. La circulation est dense (étonnant non ?!) et nous mettons plus d'une heure pour arriver à l'aéroport. Nous croisons une ambulance sur l'autoroute. Alors oui comme nous, elle a la priorité quand elle met ses feux et son gyrophare et nous voyons les voitures et autres se pousser, mais cela ne dure pas. Les bouchons prennent vite le relais et elle se retrouve à attendre comme tout le monde !

 

Il y a aussi beaucoup de panneaux publicitaires. Et ce qui est très étonnant et même drôle je dirais, c'est qu'ils sont en hauteur (10-12 mètres de haut, peut-être plus) et qu'il y a trois spots lumineux pour éclairer juste un numéro de téléphone. Sans aucune autre information sur le panneau !

 

Depuis notre arrivée, on ne compte plus le nombre de voitures de mariage que l'on croise. Toutes décorées de fleurs, elles se fraient un passage tant bien que mal parmi le reste de la circulation. Le premier jour, juste au coin de notre rue, nous avons vu une mariée dans la voiture, toute belle, avec ses mille bijoux partout et toute sa famille qui l'entourait et qui pleurait de la laisser partir. Le futur marié était à l'avant et attendait que l'on ferme le coffre qui était rempli de cadeaux. On croise un énorme camion avec je ne sais combien d'hommes dessus qui se rendent sans doute au travail. Ils nous font de grands signes et sourient sur les photos.

 

A notre arrivée à l'aéroport, nous présentons nos passeports et nos billets d'avion mais sur l'ordinateur à un vigile. Et je le vois qui crie le nom d'un homme. Sur le moment, je me dis que c'est parce que nos billets ne sont pas valables car nous ne les avons pas fait imprimer avant et en fait non pas du tout...Une voiturette arrive et nous grimpons avec nos sacs. Le chauffeur nous fait traverser tout l'aéroport sur sa voiture et nous gagnons un temps précieux.

 

Nous attendons dans le hall d'embarquement et nous ne percutons pas que les passagers entre dans l'avion en fonction de leurs sièges pour éviter de faire des queues trop longues. On le saura pour la prochaine fois. De plus, ce qui est impressionnant ici, c'est que tu sors extrêmement vite de l'avion et bien souvent, tu n'as même pas le temps d'arriver devant les halls pour les bagages qu'ils sont déjà en train de tourner sur le tapis roulant.

 

Le premier jour de voyage, nous avions fait escale de quelques minutes à Delhi et nous en avions profité pour aller voir à quoi ressemblait la ville juste devant l'aéroport. Nous avions remarqué que les taxis n'étaient pas les mêmes qu'à Kolkata.

 

A notre sortie de l'aéroport, nous ne voyons que des taxis prépaid. Du coup, nous ne nous faisons pas harceler. Nous devons longer l'aéroport pour trouver les rick-shaw et autres.

 

Nous prenons un tuk-tuk. Nous en avons pour 45 minutes environ avant d'arriver à notre hôtel situé à Ashoka Road, juste à côté de la Connaught Place, un lieu où il semblerait qu'il y a ait beaucoup de choses à faire, à voir, etc. Nous avions choisi cet hôtel aussi pour ça.

 

Et là, on commence le trajet dans la circulation de Delhi. Enfin dans les bouchons de Delhi. Et les bouchons de Delhi, ce ne sont pas les bouchons de Kolkata...

 

Sur le moment, on voit que les voitures s'arrêtent. On se dit c'est normal, il y a un feu rouge, donc elles attendent. Puis, les bus, les motos, rick-shaw et autres, arrêtent leurs moteurs. Là tu te dis que cela sera un peu plus long que prévu. Petit à petit, des gens sortent de leurs véhicules pour essayer de voir ce qu'il se passe au loin. Puis tu vois un vendeur de galettes arriver et monter dans le bus pour vendre sa marchandise et faire patienter les gens. . Les chauffeurs de tuk-tuk discutent entre eux, comparent les prix qu'ils ont demandé aux touristes pour la course et retournent attendre que le trafic reprenne. Certains voyageurs n'ont pas la patience d'attendre et descendent du bus et continuent leur trajet à pieds sur le bord de la route. Arrive à ce moment-là, un vendeur de pop-corn, de chips qui déambulent au milieu des voitures. Un autre vend des ballons ou je ne sais quoi... Une vache et son petit broutent ou mangent les détritus qu'il y a sur le bord de la route.

 

Laurent sort aussi et en profite pour faire des photos. De ma place, je vois une passerelle au-dessus de ma tête où se mêlent piétons, motos et vélomoteurs. Eux au moins, ils n'ont pas autant d'embouteillages. Nous croisons un bus d'écoliers et les enfants nous font de grands sourires quand nous les prenons en photos. Les indiens adorent être pris en photo. Que cela soit avec leurs amis, leur famille ou en train de travailler, tu sens toute la fierté qu'ils ont à poser et à se regarder ensuite.

 

Le trajet prend plus de temps que prévu bien évidemment et nous arrivons devant un complexe. Il paraît que notre hôtel est là...au bord de la route, avec rien autour, la fameuse Connaught Place n'est pas si proche que ça finalement...

 

Nous allons à la réception...18 ans plus tard nous pouvons voir la chambre. Nous avons réservé pour 5 jours mais sans connaître la raison exacte, nous ne pourrons que dormir deux jours maximum.

 

La chambre est très spacieuse, les portes sont larges, la salle de bain tout à fait accessible aux personnes à mobilité réduite et nous sommes au rez-de-chaussée. Par contre, il fait froid, il faut mettre du chauffage car on se les pèle et c'est trop cher pour ce que c'est. Nous décidons de chercher autre chose pour le lendemain.

 

Puis nous allons manger dans la rue juste en face. Laurent a repéré des petits restaurants et nous allons voir ce qu'ils proposent. On passe devant des gens qui dorment dans la rue, certains ont installé des lits de camp. Puis on trouve les petits restaurants en question. On décide d'abord d'aller voir s'il y a autre chose ailleurs. Nous longeons une grande avenue toute marbrée au sol avec de grands pots de fleurs de chaque côté.

 

On voit que les hommes portent des turbans sur la tête et d'autres des foulards. Les femmes ont toutes les cheveux recouverts d'un voile. Nous arrivons sur un magnifique monument blanc, avec pleins de moulures. Le bâtiment principal comporte une coupole dorée. A l'étage inférieur, il y a des guichets où l'on dépose ses chaussures. Nous ne savons pas ce qu'il s'y passe mais nous voyons remonter des gens avec des assiettes de riz et des pois chiches. Nous ne descendons pas.

Nous découvrons par la suite que le bâtiment en question est le Sikh Museum. Les gens sont tous pieds nus, ils accèdent aux escaliers en trempant leurs pieds dans un petit bain, comme pour se les rincer avant. Puis ils longent un couloir tout doré avant d'accéder je présume au musée. Je n'arrive pas bien à le décrire alors je vais m'arrêter là et laisser les photos parler pour moi.

 

Nous, de notre côté, nous cherchons toujours s'il est possible de manger car il est bientôt 23h. A Kolkata, les restaurants ferment plus tôt qu'à Dehli. On continue notre chemin et on voit une file de personnes qui attendent avec leur assiette qu'on leur serve une sorte de chapati avec une louche de lentilles. A chaque fois qu'un chapati est posé sur l'assiette, le "cuisinier" chante une louange et la foule répète. Puis une deuxième louange arrive avec les lentilles. A nouveau la foule répète. Et ainsi de suite pour chaque assiette.

 

Il n'y a plus rien à voir de ce côté et nous rebroussons chemin. Nous retournons dans les petits restaurants de rue et je souhaite juste manger encore du riz blanc pour ne prendre aucun risque. Mais ils n'en n'ont pas. Je prends des nouilles. Une femme me les prépare en direct. Elle accepte de ne pas mettre de piment. C'est très très bon. Laurent de son côté, se choisit un assortiment de mets frits et nous mangeons cela en regardant les riverains venir prendre un petit tchai. Ils ont l'air d'être les seuls dans le quartier à faire à manger et donc il y a toujours un peu de monde qui s'arrête.

 

Nous rentrons à l'hôtel tranquillement.

 

A demain !

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