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Pondichéry Jour 9

(9 février 2018)

 

Namasté tout le monde !

 

Ce matin nous changeons d'hôtel car ce n'était pas possible de rester dans celui où nous sommes allés. Je mets mon premier bindi acheté en Inde.

 

En sortant de l'hôtel, on découvre que la "Promenade des anglais" est ouverte à la circulation la journée. Nous allons déposer nos affaires dans notre nouvel hôtel "La villa créole". L'accès n'est pas adapté aux personnes handicapées une fois de plus, mais la chambre est sympa, avec un lit très haut. Le personnel est super gentil et c'est très bien situé. Nous sommes dans le quartier français. La terrasse couverte est ombragée et par cette chaleur cela fait du bien. On peut y manger français, italien ou indien. Il y a une télé qui passe des clips indiens bien kitch et où le romantisme est un niais à notre goût mais c'est rigolo à voir.

 

Nous savons que nous ne pouvons pas rester deux nuits d'affilé car c'est déjà réservé et nous revoilà parti pour chercher un nouvel hôtel. Cela se complique un peu pour nous car c'est très prisé et le choix devient vite restreint pour une réservation du jour au lendemain. On passe à nouveau trop de temps à notre goût pour trouver un lieu où dormir cette nuit.

 

Puis on décide de partir balader et d'en profiter pour aller voir à quoi ressemble la future chambre d'hôtel.

 

En sortant, juste en face il y a une boutique. J'entre et je suis comme une gosse devant toutes ces merveilles. Mes yeux brillent devant ces statuettes de Ganesh, de ces éléphants finement sculptés dans le marbre. A nouveau, des tissus à perte de vue, et au fond de la boutique, il y a les bijoux. De vrais bijoux en argent. Je ne sais plus où donner de la tête. Je sais que je reviendrai le soir après avoir visité la ville.

 

Nous prenons un rickshaw et en arrivant à l'hôtel, on découvre à nouveau que la chambre n'a pas de fenêtre et que cela sent le moisi ! Le problème est que je suis déjà un peu tendue d'avoir perdu autant de temps à faire ces recherches que je suis pour prendre cette chambre juste pour la nuit et après on retourne à la villa créole, car on sait qu'il a de la place pour toute la semaine. C'est difficile aussi d'annuler une réservation à la dernière minute.

 

On reprend notre route et on croise des vendeurs ambulants qui veulent nous vendre tout et n'importe quoi. Il y a le vendeur de jouets pour enfants, la vendeuse de bijoux en bois, le marchand de percussion qui nous fait un live avant de marcher sur son instrument pour nous prouver sa solidité et que c'est très facile que je le porte dans ma sac à main ! Puis arrive le vendeur de peinture bindi. Il nous montre l'exemple en nous tatouant deux dauphins sur la main et il me fait un bindi à la peinture rouge sur le front. Le jeu des négociations commence mais nous ne sommes pas intéressés.

 

Je prospecte pour des bijoux et trouve rapidement mon bonheur. Je dirais même que je suis au paradis. Je suis madame bijoux et si je pouvais j'aimerais bien que l'on me greffe plus de doigts pour que je puisse porter plus de bagues en même temps !

 

Je fais mes petites emplettes et d'autres vendeurs arrivent, en essayant de nous refourguer leur came. Ils deviennent insistants et nous prenons un peu la fuite. Dans un coin un peu plus calme, une dame vend des chapeaux. Le soleil est bien présent et Laurent se prend un chapeau de cowboy noir. On croise une vingtaine de personnes pieds nus qui sortent d'un ashram. Ils vont récupérer leurs chaussures dans la rue en face. On découvre à nouveau de jolies statuettes de Ganesh, un couturier est en train de faire un habit sur mesure, pendant qu'un autre attend que l'on vienne acheter ses ustensiles de cuisine.

 

On arrive sur la plage tranquillement, les routes sont comme chez nous, même si de temps à autre il manque un peu de béton. Tout est très propre. Le bruit est largement supportable, on va même dire qu'ici c'est vraiment très calme. Je dirais même que c'est trop calme pour nous.

 

La plage est en fait une plage de sable fin mais avec de gros rochers qui donnent sur la mer. Et il est interdit de se baigner mais nous ne le savons pas. Laurent avait repéré le soir d'avant un coin avec du sable et on décide d'y aller. On prend quelques photos de la mer en souvenir et on déambule sur ce sable fin. Une plage qui par contre à l'inverse de la rue est sale, pleine de déchets, enfouis depuis longtemps.

 

On passe devant l'Alliance française, on admire une gigantesque sculpture de Gandhi et moi j'en ai marre de marcher ! Je n'ai pas envie de me baigner alors on se sépare Laurent et moi. On décide de se retrouver à l'hôtel.

 

Je pars de mon côté et juste au moment où je vais choisir un rickshaw, j'entends Laurent qui me crie qu'il y a un bazar juste à côté.

 

Je vais voir et je découvre la caverne d'Ali baba. C'est un peu une énorme foire couverte. Les stands sont numérotés et on vend de tout. Je fais encore quelques emplettes car je n'arrive pas à résister et je décide de retourner à l'hôtel. Devant le bazar, une scène est installée, des techniciens sont en train de gérer le son et sans doute qu'un concert va avoir lieu le soir. Nous irons peut-être faire un tour.

 

Je fais un crochet par la boutique d'en face et achète une bague avec une inscription indienne qui dit que la vie sans couleur n'est pas la vie. Elle n'est pas à ma taille et je la fais ajuster. Je devrai la récupérer le lendemain matin.

 

Je ne sais pas si Laurent est déjà de retour de sa baignade mais je prends le temps de discuter avec le gérant. Cela fait un an qu'il tient l'hôtel et qu'il voit passer des gens du monde entier. Faut dire que son lieu est très accueillant et très bien noté dans les différents guides et sites internet.

 

A la différence de la rue où la vie s'arrête à 22h, lui continue de servir à manger jusqu'à passé 23H.

 

Je retrouve Laurent qui est déjà à la chambre. Nous nous reposons et partons manger. Il m'emmène au restaurant "La Terrasse". Alors non, nous ne sommes pas revenu à la Bastidonne (84240) pour manger dans le restaurant qui porte le même nom. Nous sommes bien dans un restaurant situé à deux pas de l'hôtel et qui est en fait tenu par une française. Elle propose de la nourriture indienne, chinoise et française.

 

Nous prenons le temps de discuter et nous goûtons notre premier jus de fruit et notre première eau locale. Bon, elle est filtrée quand même !

 

Nous sommes dans le quartier le plus riche de Pondichéry et nous nous trouvons assis juste à côté des enceintes. Nous avons droit à du Polnareff, Marc Lavoine et d'autres remix de chansons françaises. La gérante est vraiment très gentille et nous indique les noms des plats en français.

 

Puis nous lui demandons où dans Pondichéry il est possible de voir de l'animation dans les rues après 22h. Il n'y en a pas. On réfléchit donc à quitter la ville peut-être plus tôt que prévu. Nous pensions aller dans une réserve naturelle en remontant vers le Nord mais elle nous dit que cela ne sert à rien car on ne voit pas les animaux. On laisse donc tomber cette idée. On sait que nous n'allons pas rester sur Pondichéry et nous profitons donc d'aller encore voir la mer une dernière fois.

 

A nouveau, la rue est calme, la circulation s'est arrêtée et nous rentrons à l'hôtel.

 

Nous décidons de partir au plus vite et éviter aussi pour le coup l'hôtel moisi.

 

On a un peu de mal à se décider sur ce que l'on va faire vraiment mais on se met d'accord sur un point de chute que vous découvrirez demain.

 

Belle nuit à toutes et tous !

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