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Voyage en Inde Jours 7 et 8

(7 et 8 février 2018)

 

Hier a été une journée off pour nous. Vous savez que nous sommes partis de Kolkata. Nous nous sommes levés à 8h et à 9h on quittait l'hôtel. Nous allons revenir à Kolkata à la fin du mois pour vivre la fête des lumières, revoir les petits et visiter aussi un peu la ville car cela a été un marathon ces six derniers jours.

 

Nous avons adoré cette ville, les gens, la nourriture, les rencontres, le bruit (enfin pas toujours, mais ça manquerait presque quand on ne les entend plus...), les couleurs, la vie en générale.

 

Ce fut très difficile pour moi de quitter les petits pour un mois. Je sais que je reviendrai donc je pars le cœur moins lourd mais quand même. D'autant plus que je n'avais pas envie de partir tout court. Ou du moins j'aurais aimé pouvoir me poser un ou deux jours de plus, juste pour pouvoir souffler et découvrir aussi la ville et non découvrir la ville par le biais de mon histoire personnelle.

 

Mais comme je sais que je reviendrai, nous ferons encore tout cela avant notre départ.

 

Nous avons donc pris un taxi, direction l'aéroport. Comme il était tôt, la circulation n'était pas très dense. Et on dirait même que certaines artères n'étaient pas encore autorisées à la circulation.

 

Nous sommes arrivés très en avance car nous étions limités à 15 kg de bagages par personne et avant de partir, Laurent les dépassait déjà. On se voyait déjà en train de transvaser de ses affaires dans les miennes. Mais au final, on n'a rien eu besoin de faire, car c'était le poids pour les deux bagages qui ne devait pas dépasser les 30 kg. Donc tout était ok.

 

Dès mon arrivée à l'aéroport, on m'apporte un fauteuil roulant et je dirais même que l'on me force à m'asseoir et à y rester. On étiquette aussi mes béquilles, c'est une première pour moi. Puis on nous valide nos billets d'avion. On finit par ajouter sur mon billet au stylo bleu "with problem". Je ne tilte pas de suite que c'est pour "annoncer" que je suis handicapée. Puis une hôtesse d'accueil souhaite me pousser mais je dis que je ne vais pas tout de suite aller dans le hall d'embarquement et que du coup, je n'ai pas besoin du fauteuil. A ce moment-là, on me reprend mon billet d'avion, le déchire et on me le réimprime sans rajouter "with problem".

 

Nous allons nous installer dans le hall d'embarquement et Laurent en profite pour commencer à faire le tri de ses photos. C'est vrai que pour moi, c'est plus rapide d'écrire le récit de la journée mais pour lui, c'est une énorme quantité de photos à gérer par jour avant de pouvoir publier un album. Cela ne se fait évidemment pas aussi vite.

 

Nous embarquons et nous nous envolons pour Chennai. Ville où il n'y a pas grand chose à faire mais où nous avons décidé de faire escale pour la nuit et se reposer. Car Kolkata a été très intense à tout niveau mais surtout émotionnellement et nous souhaitions pouvoir nous poser et recharger les batteries avant de repartir et ainsi mieux profiter de la suite du voyage.

 

Le vol se passe bien, j'aide Laurent à trier ses photos, une femme assise à côté de moi doit prendre l'avion pour la première fois car elle ne sait pas comment mettre et enlever sa ceinture de sécurité. Elle passe une bonne partie du voyage à roter. Si je me souviens bien, en Inde roter est un signe qui montre que nous sommes en bonne santé.

 

Puis je dors et nous faisons un atterrissage un peu particulier mais nous sommes en vie. Nous sortons avec nos bagages et là, pas de taxi, pas de klaxons et c'est propre ! On voit de suite la différence avec Kolkata. Nous ne sommes pas happés par des chauffeurs dès notre sortie. Nous prenons un taxi jusqu'à l'hôtel. Nous en avons pour 45 minutes de trajet. Nous contemplons le paysage. Enfin, on va dire que nous contemplons les building en éternelle construction, des échafaudages partout, des peintures de façade pas terminées, on se demande un peu ce que c'est comme ville.

 

Comme tout se ressemble, je dors un peu. Puis nous arrivons à l'hôtel.

 

Nous avions passé la moitié de notre dernière journée si ce n'est plus à essayer de réserver des hôtels à Chennai. Nous en avions trouvé un au bout de longues heures de recherches et je savais que nous allions payer un peu plus cher.

 

L'hôtel s'avère être un hôtel de luxe. Chez nous, au niveau tarif, c'est un hôtel standard, et ici c'est un hôtel 5 étoiles au minimum. Avec piscine, jacuzzi, salle de sport, sauna. Bref, tout est d'une propreté qui détonne tellement avec ces six derniers jours. Nous allons à l'accueil et demandons à voir la chambre avant. Elle se situe au dernier étage de l'immeuble mais la vue donne sur la route. Nous demandons une chambre qui donne sur le lac. On nous montre une suite avec cuisine pour pouvoir faire soi-même à manger...(bon là fallait pas trop rêver pour que je fasse ça). Mais le prix est forcément plus cher. Nous retournons à l'accueil et demandons à avoir la première chambre que nous avons vu. Ils nous expliquent que nous pouvons avoir la suite pour le même prix. Pour le coup, on dit oui, mais ça ne change rien... Je ne cuisinerai pas !

 

Tout est parfait, on avait juste besoin de cela pour se détendre. On enfile nos maillots de bain et nous allons à la piscine qui est située sur le toit. Il y a une vue sur tout Chennai. Mais bon, cela ressemble à une banlieue géante et on ne trouve pas cela super intéressant. Il faut quand même savoir que Chennai est la quatrième plus grande ville de l'Inde.

 

Laurent se baigne mais moi non. Le jacuzzi n'est pas assez chaud pour moi et il y a un vent qui ne me motive pas à entrer dans l'eau. Après quelques longueurs, nous retournons à la chambre où nous nous reposons avant de ressortir manger.

 

L'hôtel se situe sur une très grande artère avec uniquement des boutiques autour et de petites échopes. De temps à autres, il y a des restaurants de rue. Nous entrons dans une boutique car j'ai envie de toucher les tissus et on profite de regarder les gérants ranger leurs écharpes et étoles. Je leur demande de me montrer des turka. C'est l'ensemble que porte une très grande majorité d'indienne. Cela se compose d'une tunique, d'un pantalon léger assorti et d'une étole élégamment posé sur l'épaule gauche. La vendeuse en porte un superbe et je demande à voir des modèles du même genre. Elle me dit qu'elle n'en a pas mais m'en montre d'autres. Ils sont tous beaux. En plus, tu peux si tu le souhaites faire toi-même tes ensemble. Et tout cela à un prix dérisoire. Je ne prends rien car on ne veut pas alourdir nos sacs qui sont déjà trop lourds.

 

Puis juste à côté je vois une bijouterie. J'entre car je voudrais connaître les prix des bijoux en Inde. A Kolkata, je n'ai vu que des bijoux de pacotille vendus sur les marchés et ce n'est pas cela que je recherche.

 

Nous ne trouvons pas de restaurant de notre côté de rue et décidons de traverser pour aller voir ce qu'il y a en face. Les rues sont très difficiles. Ils ont comme chez nous de jolis pavés qui sont posés les uns à côté des autres mais comment dire...Ils sont tous à des hauteurs différentes. Le sol n'est jamais vraiment plat, droit mais plutôt cabossé, défoncé, inégal, impraticable... Du coup, je passe plus mon temps à regarder mes pieds que les gens ou la ville.

 

Nous attendons que la circulation s'arrête pour nous laisser passer et c'est une marée humaine qui traverse en même temps que nous. Nous nous installons dans un restaurant végétarien et je goûte un dhal encore tout différent des deux premiers que j'avais goûté. Laurent prend un plat aux légumes qui est juste divin.

 

Nous rentrons et je prends une douche dans une douche à l'italienne, avec de l'eau chaude qui coule dans la seconde et qui dure aussi longtemps que tu le souhaites. Tout est grand ici. Je sais que je vais recommander cet hôtel car tout est accessible ou presque. En effet, la largeur de la porte d'entrée est ok pour les fauteuils roulants mais pas celle pour la salle de bain. En revanche, l'hôtel met à disposition des fauteuils roulants qui eux sont aux normes de leurs portes. L'accès pour aller à la piscine et autres est tout aussi parfait.

 

Nous terminons la soirée tranquillement tous les deux en préparant notre petit smecta du soir que l'on verse dans une bouteille. C'est vrai que depuis notre arrivée, nous n'avons eu aucun souci de santé. Nous prenons un smecta par jour et le médicament contre le paludisme et c'est tout. Et on croise les doigts car pour le moment, tout est ok.

 

Puis on tombe comme des masses.

 

Le lendemain, c'est grasse matinée. On libère la chambre pour midi et on décide de prendre le bus pour Pondichéry. La standardiste de l'hôtel nous indique le chemin à prendre et le no de bus. Mon sac est très lourd et Laurent le porte en plus de sa valise. A la dernière minute les gens dans la rue nous indique un autre chemin et on décide de prendre un tuk tuk même si nous n'avons que quelques mètres à faire.

Le chauffeur nous dépose devant un arrêt important où une ribambelle de gens sont déjà en train d'attendre. Nous attendons le bus mentionné sur notre feuille et le chauffeur nous dit que c'est le bon et d'autres nous disent que non. On ne sait pas trop si ce que nous faisons est bien mais on monte. Nous partons. Le bus est grand, les sièges ne sont pas encore tous pris à cette heure de la journée. Monter dans un bus est impossible pour une personne en fauteuil roulant, une personne aveugle, c'est compliqué aussi car les marches sont inégales. J'y suis arrivée car j'ai de la force dans les bras, mais bon ce n’est pas génial. Par contre voyager en bus est intéressant. Tu vois pleins de paysages, bon ici du bitum, de la poussière et des buildings, les gens sont sympas et il y a ce petit air frai qui t'arrive sur le visage, c'est vraiment agréable. Évidemment, toutes les fenêtres sont ouvertes, c'est le moins que l'on puisse faire pour ne pas mourir de chaud. Et on peut dire que nous n'avons pas à nous plaindre car nous avons choisi la meilleure période pour partir. Il ne fait pas trop chaud, ni trop froid, les moustiques ne nous attaquent pas et on peut profiter de tout sans être des larves terrassées par la chaleur.

 

Le trajet paraît bien long et on s'assure que c'est le bon bus. Un homme assis devant moi me parle en hindi. Je lui réponds que je ne le parle pas mais que je suis née à Kolkata. Il m'explique qu'il va lui aussi à la CMBT mais pas à Pondichéry. Il accepte de nous indiquer la route une fois que nous serons arrivés.

 

Le trajet dure 1h30 pour y aller et on jongle entre la pollution, le trafic, le bruit et le décor inintéressant ou presque. Décidément, nous n'aimons pas trop cette ville.

 

Nous arrivons enfin à la Bus Station de Chennai. Nous dégoulinons, nos habits collent à la peau et nous descendons pour chercher notre bus pour Pondichéry. Et par miracle, il est devant nous. Nous lisons les mêmes informations que sur notre billet, sauf que le bus est vide.

 

L'homme du bus nous dit qu'il faut aller plus loin. Nous y allons et nous arrivons sur une grande esplanade remplie de bus avec le nom des destinations affiché en hindi. On ne sait pas trop où aller. On demande à un homme en uniforme et il nous indique que les départs pour Pondichéry ne se font pas ici mais de l'autre côté de la gare. Laurent part en explorateur pendant que je garde les bagages.

 

C'est effectivement bien de l'autre côté qu'il faut aller. Nous traversons un énorme hall couvert. Des gens attendent, d'autres dorment sur leur paillasse à même le sol ou sur des bancs, d'autres courent attraper leur bus.

 

Nous arrivons de l'autre côté et là, de nouveau, pleins de bus qui attendent mais nous ne savons pas où aller. Je demande à un vendeur de beignets où se trouve le bus pour Pondichéry et il me dit que c'est juste là, devant nous.

 

Nous voyons le vendeur de billets et il nous confirme que c'est bien ce bus. Nous sommes les premiers à monter. Le bus est bien vieillot mais les sièges sont déjà plus confortables que dans le premier que nous avons pris. L'allée principale est très étroite et mesure 38 cm. Mon sac par exemple est trop volumineux pour le mettre dans les box au-dessus de nos têtes. Nous avons la chance de pouvoir choisir nos places car nous ne serons pas obligés de les porter sur les genoux pendant 4h.

 

Le vendeur de ticket crie toutes les deux secondes "Pondi, Pondichéry, Pondi, Pondichéry !" et des indiens commencent à monter. A 14h15 le bus démarre et nous en avons pour 3h30-4h de trajet. Une fois que le bus est parti, il continue de crier "Pondi, Pondichéry, Pondi, Pondichéry !" pour les gens au bord de la route puissent monter en court de route.

 

Je profite de ce voyage pour écrire un peu de mon article et dormir. C'est là qu'un élément important du voyage entre en jeu : Les boules quiès ! Même si elles ne coupent pas totalement le bruit, tu peux dormir plus facilement, les klaxons te paraissent plus doux et tu n'entends presque plus les aigus.

 

Les paysages se succèdent, la végétation est luxuriante. Des lianes épaisses s'entortillent autour des arbres. Les palmiers tordus, très tordus même, sont imposants et très nombreux. Nous traversons de petits villages, passons devant des stations essences au bord de la route encore des hôtels au milieu de nulle part.

 

Nous nous arrêtons sur une "aire d'autoroute" pour faire pipi. Depuis le bus, je vois les latrines au loin. Elles me coupent l'envie direct !

 

J'avais prévu d'acheter un urinoir pour fille et apprendre à m'en servir avant le départ mais je n'ai pas pu le faire. Cela aurait été pratique pour aujourd'hui. Mais je dois reconnaître que depuis le début du voyage, je n'ai pas à me plaindre des toilettes que j'ai pu utiliser. J'avais prévu à peu près tout ce qu'il faut pour pouvoir y aller sans finir avec le typhus, la peste ou le choléra et au final, je n'en ai pas plus besoin que ça. Je pensais que cela serait vraiment un handicap et ce n'est pas le cas.

 

Presque tout le monde descend. Il y a une échoppe où l'on peut acheter à boire et à manger, un espèce de bar où il passe de la musique à fond. Certains fument, d'autres se dégourdissent les jambes.

 

Je sors fumer une cigarette. Mais je suis incapable de remonter dans le bus. La marche est beaucoup trop haute. Elle doit mesurer au moins 50 cm de hauteur. Laurent est obligé de me porter. A l'intérieur, chacun a acheté de quoi boire et manger. Les déchets de cacahuètes sont jetés à même le sol.

 

Le bus repart, il a un bon rythme de croisière mais faut pas déconner non plus, il ne dépasse pas les 60 km à l'heure. Les klaxons me paraissent moins violents qu'à Kolkata mais ceux que l'on entend sont vraiment terribles pour nos oreilles.

 

Le jour décline et le coucher du soleil est magnifique. L'architecture des maisons en allant vers Pondichéry est tout le temps la même. Je ne vais pas la décrire ici, car Laurent a sans doute pris des photos. Je vous dirai juste que les maisons sont très colorées.

 

Les lumières intérieures du bus s'allument, la nuit est en train de tomber. Et elle tombe très vite ici.

 

Quelques minutes plus tard, nous voilà arrivé.

 

La suite toute à l'heure...

 

Pondicherry jour 8

(8 février 2018 de 19h à 23h59)

 

Pondichéry est une ville grouillante, active, et qui paraît être très jeune et dynamique. Nous descendons au terminus. Ici il n'appelle pas les bus station mais les bus stand. Nous prenons un tuk-tuk qui nous emmène à notre hôtel. Il se situe au bord de la mer. Il faut savoir que le tarif pour le week-end n'est pas le même. Il double voir triple à partir du vendredi. Nous voulons prendre deux nuits mais en fait, cela ne sera pas possible vu la chambre. Alors comment dire...lol

 

On savait que nous quittions un hôtel de luxe pour retrouver des chambres de standing normal mais c'est vrai que là ce fut un peu rude. La chambre n'a pas de fenêtre, le moisi imprégné dans les murs te dégage les sinus avec une telle force que tu es sûr de ne plus avoir de rhume pour un bon bout de temps. Nous demandons à voir une chambre avec une fenêtre, cela n'existe pas dans leur hôtel. Il est déjà passé 19h, on fera avec pour la nuit. On ne paie qu'une nuit et on se met illico à la recherche d'un autre hôtel...Enfin illico...Après avoir vu que la connexion était un peu pourrie voire beaucoup, nous demandons à avoir d'autres codes pour pouvoir faire nos recherches. Nous arrivons finalement à avoir un peu de réseau (en étant presque collé à la porte d'entrée de notre chambre, mais bon, on se débrouille) et on réserve un hôtel appelé "La Maison créole".

 

Le sol est mouillé, les draps humides, et on met la clim et le ventilateur en même temps pour essayer de faire de l'air un maximum. L'eau n'est pas chaude ou alors il faut vraiment attendre très longtemps, on entend tous les voisins comme s'ils étaient avec nous dans la chambre. Bref, vous vous doutez bien que je ne recommanderai pas cet hôtel.

 

Nous décidons d'aller manger et de profiter de cette balade pour repérer l'hôtel pour demain.

 

Nous allons voir la mer. Mais il fait très nuit et on ne voit pour ainsi dire pas grand chose. Nous nous promenons sur la plage et admirons les vagues qui viennent lécher les rochers avec force. On ne sait pas trop si les gens se baignent. Ici la rue est calme car piétonne. Aucun véhicule a le droit de passer et des policiers sont stationnés devant chaque entrée de route et s'assurent que personne ne déroge à la règle.

 

C'est super agréable de se balader. Il fait encore chaud, il y a beaucoup plus d'air, on voit plus d'hommes que de femmes. Certains couples sont assis sur les rochers ou dans un mini jardin situé juste à côté. C'est romantique à souhait. Mais ce qui est extrêmement agréable est ce calme qui envahit tout l'espace. C'est vraiment reposant.

 

Nous cherchons notre futur hôtel et de quoi manger. Il est déjà très tard. J'entends deux femmes parler français. Je les accoste et leur demande si elles savent où se situe "La Maison créole". Elles ne s'en souviennent plus. On discute de nos voyages respectifs et nous prenons un tuk-tuk pour aller manger dans un quartier animé. Et en fait tout est mort...Pas de vie, pas de coin où manger indien dans la rue, ou très très peu...Bref, c'est pas génial. Le chauffeur nous amène dans une cafétéria indienne en nous disant qu'ici c'est excellent. Nous descendons, prenons son numéro de téléphone car il accepte de nous faire visiter la ville dans les jours qui suivent si on a besoin.

 

Après son départ, Laurent regarde s'il n'y a vraiment pas un petit restaurant de rue plutôt que ce restaurant à la chaîne.

 

Pendant ce temps, j'achète mes premiers bindis. Comme il fait nuit, je ne les vois pas forcément très bien, mais le prix me fait halluciner. Je les ai payé 0,01 ct d'euros alors qu'en France ou sur le net, je paie une plaquette 1,10 euros au minimum. Je sais que j'en ramènerai chez moi.

 

Puis Laurent revient et nous allons finalement manger dans cette cafétéria. Nous sommes les derniers à commander. Nous ne savons pas trop quoi prendre. Pendant que nous choisissons, je les vois en train de nettoyer les plans de travail en inox. Alors question hygiène, y'a encore du boulot ! Finalement, ce n'est pas mauvais mais cela ne vaut pas du tout les repas pris dans la rue. Ils sont en train de fermer alors que nous mangeons encore. En effet, le restaurant ferme à partir de 22h ou 22h15. Et en quelques minutes, tout est bouclé. Et ils attendaient un peu sur nous pour fermer.

 

On rentre à l'hôtel en Tuk-tuk et on vous dit à demain pour la découverte de jour de Pondichéry !

 

Bonne nuit

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