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Kolkata jour 5 (de 9h à 20h)

5 février 2018

 

Namaskar everybody !

 

Hier soir, c'est Laurent qui a eu du mal à s'endormir. On va dire que l'on fait un roulement au niveau sommeil...lol

 

J'avais mis le réveil à 9h car nous allons à Daya Dan rencontrer Massi Kalpona Naskar qui s'occupait des enfants à Shishu Bhavan dans les années 80.

 

Puis nous avons rendez-vous avec Gautam et son épouse Tulika pour manger à midi.

 

Mais je stresse un peu car le trajet est long pour aller à Daya Dan et long aussi pour aller au centre Sanchar Arod où vivent Gautam et Tulika. On décide de reporter la visite à Daya Dan à un autre jour car nous sommes attendus chez eux alors que fondamentalement, personne ne nous attend à Daya Dan.

 

Nous décidons de prendre un tuk tuk pour aller au centre. Celui-ci se trouve à 50 minutes de Shishu Bhavan. On pense que c'est intéressant de parcourir cette distance en tuk tuk car cela ne coûte vraiment pas cher. En sortant de l'hôtel, nous prenons sur notre gauche pour rejoindre les tuk tuk. Enfin nous pensons qu'ils doivent se trouver de ce côté car sur l'artère principale de Chandra Bose Road, il n'y en a aucun.

 

On découvre qu'il doit peut-être exister des artères où les taxis ont le droit de rouler et d'autres où se sont les tuk tuk qui sont autorisés. Car la concentration de certains véhicules se fait à des endroits précis et non à d'autres.

 

Ce quartier est très sympa, les rues animées et on profite de ce moment pour découvrir encore une partie de la ville. Mais pas contre, pas de tuk tuk en vue. On finit par prendre un taxi pour retourner devant le Neuroscience Hospital car c'est là qu'on les trouve principalement. Le chauffeur fait le chemin inverse de ce que nous avons fait à pied. Nous sommes déjà en retard et cela me stresse un peu. Je ne sais pas s'ils nous attendent vraiment pour midi pile. Je suis encore dans mes habitudes suisses ou françaises de respecter les horaires mais je ne sais pas trop si c'est comme cela que cela se passe ici.

 

La circulation est infernale car c'est l'heure de pointe et aucun tuk tuk ne veut nous prendre. En réalité, la distance est trop loin pour eux et cela ne se fait qu'en taxi. On zigzag entre les différents moyens de locomotion, les klaxons sont impossibles et on perd un tympan en route mais on trouve finalement un taxi et c'est parti pour 50 minutes de trajet.

 

On découvre de nouveaux quartiers, mais j'avoue que je suis un peu perdue dans mes pensées. Je réfléchis aussi aux questions que je souhaite poser à Gautam pour ne pas les oublier et surtout pour ne pas être frustrée. Il fait chaud, c'est le premier jour où l'on sent vraiment la chaleur. Nous ouvrons les fenêtres mais la pollution est trop prenante. Laurent utilise mon foulard pour se protéger au maximum et prend des photos. Je sais que si je ne vois pas forcément "tout", je pourrai revoir des bouts de Kolkata à travers son regard.

 

Nous arrivons devant le centre une heure après. Une femme vient nous ouvrir et nous emmène voir Tulika. A côté de la porte d'entrée, il y a une plaque commémorative de l'inauguration de ce lieu faite par Jo et Brian Millar. Nous la prenons en photo. Tulika nous attend dans son bureau. Nous nous asseyons en face d'elle et commençons à discuter de nous, de notre voyage et de leur centre.

 

A ce moment-là, Marika Millar, la fille de Jo et Brian (les fondateurs de Miblou et de Divali adoption service par lequel je suis passée) appelle Tulika. Celle-ci lui explique que je suis dans son bureau en ce moment-même. Elle me passe la communication et nous parlons en français quelques minutes.

Puis nous prenons un thé avec des petits biscuits et poursuivons notre discussion avec Tulika. Elle nous explique que nous allons aller chez elle pour retrouver Gautam et manger. Nous nous levons en prenant le temps de découvrir ce lieu, même si nous n'avons pas l'occasion de tout voir.

 

Le trajet jusque chez eux se fait à pied. Je rencontre Gautam. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais c'est lui qui a fait le trajet en avion de Kolkata à Genève le 21 juillet 1985 avec moi. Nous discutons, me demande ce que je deviens et ce que nous faisons à Kolkata.

 

Je lui dis que j'ai pris des photos avec moi et on décide de les regarder après le repas.

Tulika et sa fille commence à dresser la table. Elles nous ont préparé un festin. On commence par des épinards épicés, du riz avec du dhal, des galettes de je ne sais pas quoi, puis du poisson à la sauce tomate (une merveille comme plat), des chapatis et enfin en dessert une espèce de boule de jus de dattes mélangé à du lait, du fromage. C'est super bon. Un autre dessert qui y ressemble beaucoup mais on dirait un baba au rhum. Ce sont les premières sucreries que nous mangeons en Inde.

 

Puis Tulika retourne travailler en nous disant qu'elle repasserait nous voir dans l'après-midi. Nous lui demandons si c'est possible d'imprimer des documents pour nous et Laurent la rejoint au bureau avec sa clé usb.

 

Pendant ce temps, je montre les photos que j'ai sur mon ordinateur. Sur l'une d'elle, on voit le centre où j'ai été après mon opération durant trois mois (RCFC). Sur la photo suivante, je lui montre l'infirmière qui s'est occupée de moi pendant ma convalescence. Je lui demande à tout hasard s'il se souvient de son nom où s'il sait où elle pourrait travailler à l'heure actuelle. Il me dit qu'il va chercher car il ne s'en souvient plus dans la minute.

 

Je lui montre ensuite mes autres photos en commentant du mieux que je peux avec mon anglais très approximatif. Je lui explique que Sister Marianne m'a donné les coordonnées du RCFC où je pourrai me rendre si je le souhaite mais que je n'étais pas sûre de vouloir y aller car les personnes qui étaient là dans les années 80 n'y sont plus et que le bâtiment est presque délabré. Je sors mon dossier d'adoption et lui montre les papiers du RCFC.

 

Gautam me dit que le RCFC est à quinze minutes d'ici. Il prend une feuille de papier et me dessine le plan pour y aller. Puis il prend son portable et appelle le centre pour savoir s'il est ouvert. Il explique la situation et me demande si c'est ok pour nous d'aller le visiter demain. Je lui réponds que je souhaiterais passer à Shishu Bhavan et que pour moi ce serait plus pratique de le visiter aujourd'hui, vu que nous sommes à côté. La personne au bout du fil lui dit que c'est ok. Il me demande de lui remontrer la photo de l'infirmière et il me dit qu'elle s'appelle Rita. Elle est mariée avec Ashoke qui travaille aussi là-bas si j'ai bien compris. Il rappelle le centre et demande si Ashoke est là ou si Rita travaille bien toujours là.

On lui répond que oui et qu'elle travaille aujourd'hui et que du coup, elle va nous attendre.

 

Il me dit tout cela et je suis à dix mille lieux de comprendre que je vais voir ce centre, la personne qui s'est occupée de moi il y a plus de 30 ans maintenant et que tout cela va se passer dans moins d'une heure. En plus, je n'avais vraiment pas prévu d'aller là-bas. Mais je vois Gautam qui passe un autre coup de téléphone et qui me dit qu'il est désolé mais que le chirurgien qui m'a opéré le 16 avril 1985 n'est pas là aujourd'hui mais qu'il aurait beaucoup aimé me rencontrer !!! Il est trop loin pour nous rejoindre à temps. Mais je sais qu'il s'appelle Dr. Subrata Mukherjee et qu'il forme des étudiants en chirurgie orthopédique depuis longtemps.

 

Nous attendons que Laurent revienne avec Tulika et pendant ce temps, je demande à Gautam s'il m'a connu bébé. Il me dit que non, qu'il m'a rencontré au moment où je suis arrivée au RCFC. Je lui demande aussi s'il se souvient du genre d'enfant que j'étais, plutôt calme, turbulente, qui pleurait souvent, etc. Il me répond que j'étais très calme.

 

Il me donne encore le numéro de téléphone du centre et Laurent arrive. Il prend quelques photos, je lui dis que je suis à deux doigts de défaillir et que je lui dirai plus tard ce qu'il en est et qu'il peut remettre ses chaussures car nous allons partir sous peu. La fille de Gautam et Tulika appelle un taxi et nous descendons pour aller au centre. Tulika n'a pas pu quitter son travail avant notre départ. Nous remercions encore Gautam pour tout et nous partons pour le RCFC.

 

Le trajet dure quinze minutes. Mais elles me paraissent être une éternité et trop courtes à la fois. Le chauffeur de taxi nous dépose devant la porte et un homme nous demande ce que nous voulons. J'essaie d'expliquer qui je suis et pourquoi je suis là mais il ne comprend pas.

 

A ce moment-là, une femme au téléphone est à la fenêtre d'un étage et lui crie que c'est Ivy et que nous sommes attendus. L'homme nous montre l'escalier qu'il faut prendre pour rejoindre cette dame. Je demande à Laurent de mitrailler à fond car je ne touche pas terre et on commence à monter les escaliers. Le long du mur de l'escalier, il y a des photos d'enfants. Et là je me vois !!! Je cris à Laurent que c'est moi sur cette photo et que je sais exactement où elle a été prise. En effet, on me voit sauter à la corde. La photo date de 1986 ou 87 je pense. Je sais que c'est moi car j'ai cette photo dans mon album de famille et encore une autre de ce même jour. Cela me fait trop bizarre.

 

Nous montons à l'étage et après avoir salué cette dame, nous sommes emmenés dans un bureau. Un secrétaire est là et nous faisons les présentations. Je sors mon dossier d'adoption, lui montre les documents administratifs et médicaux liés au RCFC et je lui montre des photos du centre il y a plus de trente ans en arrière.

 

Il demande à ce que je les lui envoie par mail et me tend la carte de visite du RCFC. Puis comme Rita n'est pas encore là, il nous propose de visiter les lieux.

 

Nous descendons au rez-de-chaussée, sortons dans la cour et sur la gauche, il y a une pièce qui est la salle de rééducation à l'heure actuelle. Nous voyons des enfants avec leurs mères qui leur donnent des soins pendant que le physiothérapeute de l'établissement s'occupe d'un petit dans un box pendant que sa maman lui caresse les cheveux. Nous prenons une photo ensemble et ressortons.

 

Sur le côté, nous découvrons un jardin avec une grande allée et de très hauts arbres. Il me demande si je me souviens. Je lui réponds que non. Il m'explique suite à ma question, qu'il y a 40 enfants qui viennent ici. Mais peu dorment car les parents viennent les chercher le soir. Je crois que c'est cela...Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. Et comme Laurent prenait des photos, il ne pouvait pas confirmer ou traduire.

 

Puis nous entrons dans un bâtiment. Il nous demande d'enlever nos chaussures. Nous sommes au rez-de-chaussée et sur la gauche il y a deux portes battantes. Il les ouvre et nous marchons dans un petit couloir. Puis il ouvre une première porte sur la gauche et me dit que c'est la salle de rééducation où il y a les équipements mais que ce n'est plus trop utilisé. C'était là qu'avaient lieu les séances de massage et tout dans les années 80 et depuis qu'ils ont reçu des fonds du Japon, ils ont construit l'autre espace que je vous ai décrit un peu plus haut. Puis sur la gauche toujours, il ouvre une porte et nous découvrons le bloc opératoire et que c'est là que le chirurgien Mukherjee m'a opéré. Je lui demande si c'est bien le même bloc, la même salle et tout et il répond que oui, rien n'a changé sauf le matériel médical. J'hallucine, tout est dingue !

 

On sort et nous montons à l'étage. Des femmes sont là et le secrétaire leur explique qui je suis. Elles me disent qu'elles se sont occupées de moi et qu'elles s'en souviennent. Je ne suis pas sûre de bien réaliser ce qui se passe. Elle me demande si moi en retour je me souviens d'elles. Elles me demandent aussi si je me rappelle une telle ou une telle. Je leur réponds malheureusement non à toutes leurs questions.

 

Puis nous entrons dans l'espace de convalescence. Quelques enfants sont dans des lits mais cela est bien différent de la photo que j'ai dans mon album. Il y avait à l'époque une grande fresque colorée au mur qui égaillait la pièce et là, c'est froid et impersonnel.

 

Nous ressortons et nous allons au bout du couloir à gauche. Nous entrons dans une pièce où il y a un grand matelas au sol et un écran de projection. Sur les murs on peut voir des photos de Miss Jane Webb, une infirmière anglaise qui est la fondatrice de ce lieu. On nous explique que nous sommes dans son espace. Cette pièce est dédiée aux enfants quand ils souhaitent voir des films. Sur la gauche, nous entrons dans une autre pièce qui est la chambre de Jane et qui est restée en l'état depuis sa mort. Des photos d'elles sont partout et il y a un espace de recueillement.

 

Nous ressortons de là et retournons vers l'escalier principal. A ce moment-là Rita arrive. Elle devait travailler ailleurs ou peut-être que j'ai mal compris ce que l'on m'a dit. Elle me reconnaît et me tend la main. Les autres femmes lui parlent de moi et elle dit que oui, elle se souvient de tout. C'est le secrétaire qui me traduit car Laurent prend des photos des enfants pendant ce temps-là. Nous discutons et chacune d'elles se présente. Elles étaient toutes là en 1985. Je n'ai malheureusement retenu que le nom de Rita et de Kalpana.

 

Je leur demande à elles aussi si elles se souviennent du genre de petite fille que je pouvais être. Elles répondent toutes à l'unanimité que j'étais une enfant vraiment très tranquille. Je les remercie toutes de s'être occupée de moi et Laurent prend des photos de ce moment.

 

Nous redescendons avec Rita, les autres nous disent au revoir en haut de l'escalier. Nous remettons nos chaussures. Laurent sort le premier et admire le jardin. Rita me dit avant de partir que j'étais une petite fille qui était toujours assise en position de lotus et que je souriais beaucoup mais ne disais pas grand chose.

 

Nous nous séparons et continuons la visite avec le secrétaire. En remontant l'allée du jardin, nous voyons arriver des enfants. Pour certains, ils sont avec leurs parents. Ils ont des orthèses et se déplacent en boitant un peu. Ils sourient et entrent dans le bâtiment. Durant le trajet, le secrétaire m'explique que les enfants sont gratuitement appareillés et suivis. Ce sont essentiellement des familles très très pauvres qui viennent. Les équipements sont offerts par le Japon en grande partie. Il y a en moyenne 120 enfants qui viennent chaque année pour être appareillé dans ce centre.

 

Je demande d'où proviennent les orthèses, béquilles etc. Et il nous dit que tout se fabrique sur place. Nous longeons un bâtiment et on entre dans la fabrique des orthèses. Tout est fait maison. Du début à la fin. On voit les moulages, les coques, des photos de personnes appareillées au mur, des centaines de sangles, des morceaux de cuir dans des boîtes en carton... bref un atelier équipé mais à l'ancienne.

 

Il me montre une orthèse et je lui explique que la mienne est en carbone et que le système de déverrouillage de la jambe ne se fait plus qu'avec un fil. Il répond que le carbone va prendre la relève d'ici un an car il le sait que c'est trois fois plus léger, mais que cela sera plus long pour le système de déverrouillage. Il demande à voir le mécanisme. Je lui montre en soulevant la jambe de mon pantalon. Il trouve cela vraiment indispensable et espère que cela pourra se mettre en place rapidement chez eux.

 

Enfin, je lui demande ce qu'il y a dans le bâtiment en face et il me dit que c'est dédié à la fabrication de prothèses auditives mais que nous ne pouvons pas aller le visiter car cela va bientôt fermer. En effet, il est presque dix-sept heures.

 

La visite est terminée et un taxi est commandé. Nous patientons et Laurent en profite pour aller acheter de l'eau. De mon côté, je me fais bouffer par les moustiques ! Nous nous disons au revoir, promettons d'envoyer les documents liés au centre que j'ai en ma possession et nous repartons sans trop comprendre tout ce qui vient de se passer.

 

Dans le taxi Laurent et moi essayons de poser des mots sur cette journée et il me dit qu'il ne pensait pas que ce voyage serait aussi intense. Il pensait que la plupart des lieux ou des gens auraient changé et que du coup, tout serait plus impersonnel et en fait, c'est tout le contraire. Tout le monde est attentionné et bienveillant et ils considèrent que je suis chez moi, partout où je vais.

 

Nous retournons à l'hôtel et terminons notre journée tranquillement. Enfin tranquillement...ça fourmille toujours autant dans ma tête...mais ça c'est une autre histoire...

 

Demain est notre dernier jour entier à Kolkata. Nous avons prévu de retourner voir les enfants à Shishu Bhavan et pendant qu'ils feront la sieste, nous en profiterons pour aller visiter l'hôpital où je suis née. Nous reviendrons à Kolkata à la fin de notre séjour et je prendrai le temps d'aller voir Kalpona Naskar à Daya Dan.

 

Voilà, c'est tout pour le moment, belle soirée à vous !

 

Kolkata jour 5 (de 20h à ...)

5 février 2018

 

Re tout le monde !

 

Nous n'avions pas spécialement prévu de ressortir mais on a quand même un peu faim et on décide d'aller grignoter un petit truc dans la rue. On repart dans ce nouveau quartier derrière notre hôtel et que nous avons découvert ce matin.

 

Dans la première ruelle sur notre droite, il y a des hommes qui jouent. On ne sait pas très bien à quoi et comme il n'y a que des hommes, je laisse Laurent y aller tout seul pour prendre ses photos. Ils sont en train de jouer au carambole. D'autres sont au bord de la route et pour eux la journée est terminée. Ils dorment déjà sur leur paillasse.

 

L'odeur du dhal et des chapatis est juste à tomber par terre mais on décide de continuer encore un peu pour voir ce qu'il y a plus loin. On s'enfonce dans une ruelle de plus en plus sombre et je n'ai qu'une envie, c'est de faire machine arrière. Mais la curiosité l'emporte. Quelques pas de plus et nous voilà en plein cœur d'une vie nocturne trépidante. C'est le paradis pour Laurent qui s'en donne à cœur joie et ça crépite dans tous les sens.

 

Mais au bout de la rue, on décide de revenir en arrière et on essaie le rickshaw vélo. Alors la galère est de monter, ça c'est sûr que ce n'est pas le moyen de locomotion recommandé pour les personnes à mobilité réduite. Mais c'est super sympa de prendre de la hauteur et de parcourir ces rues.

 

Tu en prends pleins les yeux, frissonne aussi de le voir frôler de si près les autres véhicules et les dos d'âne sont...comment dire... des dos d'éléphant ?

 

On profite de toute cette animation. Certains ont déjà fini de cuisiner et son en train de tout remballer, d'autres se font couper les cheveux, on voit des hommes repasser des piles de linge, d'autres font de la couture, on a vu des boucheries qui rivalisent sans aucun doute avec celle que vous avez pu découvrir hier. Dans le style gore, ils font fort ! On dirait que la vie ne s'arrête jamais.

 

Le rickshaw nous dépose devant le petit restaurant de rue que nous avions vu à l'aller et pendant que je descends, Laurent prend une photo d'un singe.

 

Nous demandons des chapatis, du dhal et un peu de viande et le cuisinier finalement nous fait tout goûter.

 

Puis nous sommes rentrés tranquillement nous coucher.

 

Voici la photo des plats que nous avons mangé. Parmi ceux-ci, nous avons goûté pour la première fois de la cervelle de singe. A vous d'essayer de nous dire lequel de ces plats il s'agit...

 

Good Luck !

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